Plus d’espace(s)
première publication : 31 octobre 2021
L’espace.
L’espace, et notre rapport à lui, est fondamental.
L’environnement dans lequel on vit et travaille a un impact direct sur notre bien-être et sur notre productivité.
En plus d’avoir un espace de travail épuré et agréable, je t’invite à être un.e travailleur.euse nomade au moins un jour par semaine.
Va travailler dans un café, une bibliothèque, ou encore un parc.
Tu pourrais investir trois ou quatre lieux différents en une journée.
Imaginons :
Tu commences dans un café.
Tu bosses pendant une heure sur une seule tâche bien précise.
Sans interruption, sans distraction.
Ensuite, tu te rends, à pied ou à vélo (non-électrique), dans une bibliothèque.
Ça te fait faire une pause de 5 à 20 minutes, pendant laquelle tu mets mon corps en mouvement, ton esprit se détend, tout comme tes yeux (donc pas de smartphone pendant la pause).
Tu t’installes à la bibliothèque.
Tu bosses sur une autre tâche précise pendant une heure.
Et ainsi de suite.
Qu’est-ce-que t’en penses?
Je l’ai fait quelques fois, et c’était génial.
Je crois que dans le monde occidentale on a un rapport au temps contre-productif.
On pense qu’on obtiendra le plus de résultat en enchaînant et accumulant le plus d’heures de “travail”.
Combien de pompes peux-tu faire maintenant ?
Combien en ferais-tu si tu prenais une pause de 10 minutes entre chaque série ?
Beaucoup plus.
C’est ça le secret.
Prends de courtes pauses quand tu travailles, pour aller plus loin que la plupart.
Imagine un match de foot de 90 minutes sans la pause de 15 minutes entre deux mi-temps.
Le nombre de blessures augmenterait.
On ne jouerait pas tous les trois jours (ce qui est tout de même absurde et ne survient que pour des raisons de profits financiers).
Ou alors, comme au hockey sur glace, on utiliserait un effectif plus nombreux, en changeant toute l’équipe plusieurs fois pendant le match.
Et même dans ce cas, on joue le match en trois tiers-temps.
Les pauses, c’est de l’espace.
Pendant une pause on détend corps et esprit, et on revient avec du recul, avec une certaine fraîcheur.
Une journée en travailleur.euse nomade c’est travailler avec l’humeur et l’énergie du voyage.
Surtout si tu te rends dans des lieux que tu ne connais pas.
Si tu empruntes des rues jamais traversées.
Quand on voyage, on rentre en mode découverte.
Notre cerveau est alerte, parce que tout est nouveau.
C’est un mécanisme très ancien qui nous servait à détecter les dangers potentiels et les opportunités dans un nouvel environnement.
Aujourd’hui les dangers sont moindres, voire inexistants.
Mais le mécanisme est toujours là.
L’un de ses avantages est qu’on est plus facilement dans le moment présent.
C’est impossible d’être dans le mental dans un environnement nouveau, ce serait risquer sa vie.
Alors on est attentif aux détails.
Des détails que les personnes locales ne perçoivent pas.
On aura une perspective complètement différente.
Et on peut vivre ça dans notre propre ville, et dans les villes voisines.
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