transcender nos insécurités
Les insécurités naissent de traumas, petits ou grands.
Transcender les insécurités ne veut pas dire que ces insécurités disparaissent.
Peut-être qu’elles vont persister toute notre vie.
Parce qu’elles sont trop profondes.
Ancrées en nous depuis l’enfance, de 0 à 7 ans,
quand les événements ont le plus d’impact
et qu’ils conditionnent en quelque sorte le reste de notre vie.
Transcender les insécurités c’est reconnaître qu’elles sont là, les comprendre, savoir d’où elles viennent, et qu’on peut vivre avec, sans qu’elles soient un handicap.
Alors elles sont juste des émotions qu’on ressent à des moments précis – on sait pourquoi elles sont là et dans quels contextes elles risquent de se manifester.
Mais on n’est plus bloqué ou freiné par ces insécurités.
La source de ma petite jalousie passagère
Je séjournais seul à la mer, alors que ma compagne m'annonçait qu'elle avait fait une journée LSD avec son autre amoureux (nous sommes en relation primaire depuis plus de 2 ans) et que c'était trop bien.
J'ai alors écrit, sur le moment, l'observation de mes sentiments (le reste de cet article) :
Je ressens encore cette pseudo-jalousie, de savoir qu’elle fait ce genre d’expérience (aussi) avec son amoureux.
C’est un sentiment bas, je l’observe.
Je sens l’insécurité, le manque peut-être dans mon enfance.
J’ai senti qu’une part de moi me disait :
« t’es là, tout seul, tu dis que tu te sens bien tout seul,
tu fais ton projet, etc, mais t’es vraiment satisfait ?
tu ferais pas mieux d’être avec une femme ? »
C’est absurde 😅
Je suis content qu’elle s’amuse. Je suis content de passer ces jours seul, ça me fait tellement grandir spirituellement. Et cette connexion à la nature, la mer.
Ce que j’ai écrit ci-dessus, il se peut que j’y ressentirai toujours. C’est à moi ensuite de formuler mon intention (souhaiter le bonheur de l’autre même sans moi), et accepter que cette intention co-habite encore un moment ou pour toujours avec l’insécurité.
Donc la réalisation c’est :
ça n’est pas de la jalousie,
c’est une peur d’être abandonné ou rejeté.
Ou alors : la jalousie naît de la peur d’être abandonné ou rejeté.
Et je pense que c’est connecté à l’abandon/rejet de mon père quand j’étais enfant. Ma mère aussi a vécu cet abandon/rejet de mon père. L'effet s'est sûrement décuplé en moi qui souffrait de la souffrance de ma mère.
Je me demande aussi si la sensation d’avoir (ou de vouloir ?) les regards sur moi en contexte public n’est pas due à cette carence affective.
Si j’avais été profondément aimé, encouragé et regardé par une figure paternelle : je ne ressentirais pas cette sorte de besoin d’être regardé.
C’est une possibilité.
Donc la sensation d’être regardé, c’était plutôt le désir inconscient d’être regardé.
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