Musicien Millionnaire 006 – Anything You Want (partie 1)

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Catégorie : Mindset, Money
⏱ temps de lecture : 10 minutes

J’ai eu cette idée l’autre jour en écrivant mes pages du matin. Je vais traduire le livre “Anything You Want” de Derek Sivers.

J’ai déjà mentionné plusieurs fois Derek dans les épisodes précédents en le présentant comme l’un de mes mentors. En fait c’est carrément mon être humain humain favoris et le modèle parfait pour ma mission.

C’est même plus que ça. Je ne le choisis pas seulement parce que c’est un millionnaire qui a d’abord été musicien professionnel. Il y a en a plein d’autres. Je le choisis avant tout et surtout parce qu’en le lisant et en l’écoutant (quand il lit son propre livre ou dans les nombreuses interviews en invité pour divers podcasts) j’ai l’impression que c’est une version plus avancée de moi-même.

Tout comme moi c’est un introverti. Il préfère être seul et focalisé sur une activité à la fois ou être avec son fils. Il évite d’être dépendant de la technologie. Il n’est pas sur les réseaux sociaux. Il ne possède presque rien – c’est un minimaliste. Et j’en passe.

J’ai écouté son livre via Audible il y a six mois en septembre 2019. Ça fait partie de ces quelques ressources que j’estime tellement importantes pour moi que je veux re-consulter tous les six mois pour les assimiler totalement.

Pourquoi traduire son livre dans mon podcast?

Son histoire est similaire à celle que je crée pour moi-même: il est devenu millionnaire grâce à ses talents créatifs. Ça n’a pas été directement grâce à sa propre musique, mais sa musique lui a permis de s’acheter une maison et c’est son projet musical qui l’a amené à résoudre un problème pour les musiciens en général et donc créer un business par accident. C’est ce business accidentel qui l’a rendu millionnaire.

Mais comme on le verra, ce n’est pas l’argent qui est important. La richesse financière n’est qu’une conséquence de son mindset, de ses qualités et le fait d’avoir résolu un problème majeur qui ne concernait pas lui-même en particulier mais beaucoup d’autres personnes dans le monde.

Relire et partager son histoire me semble donc plus que judicieux dans le cadre de mon projet et pour mon audience.

De plus, y lire et y traduire par écrit va me permettre de penser comme lui plus que jamais. Je pense que je vais devenir un peu plus comme lui et il est évident que ça me sera extrêmement bénéfique pour ma croissance en tant qu’être humain. Non seulement je vais y écrire dans ma première langue à la première personne comme si je racontais ma propre histoire, je vais même raconter cette histoire à voix haute.

Je sais pas si tu te rends compte de la puissance d’un tel exercice. Mon mindset va progresser de 100% en quelques jours.

Sans plus attendre, commençons le récit de Derek Sivers.

Dix années d’expérience en une heure

De 1998 à 2008, j’ai eu cette folle expérience de commencer un petit hobby, accidentellement le faire devenir un gros business, et ensuite le vendre pour 22 millions de dollars. Alors maintenant les gens veulent connaître mes pensées.

On me pose des questions à propos de cette expérience, alors je leur raconte des histoires sur comment ça s’est passé pour moi. Plusieurs d’entre elles traitent de toutes les choses que j’ai raté. J’ai fait quelques erreurs horribles.

Les gens me demandent des conseils sur la façon d’aborder les situations dans leur vie ou leur entreprise, alors j’explique comment j’aborde les choses. Mais mon approche n’est qu’une façon, et je pourrais aussi m’y opposer.

Je ne dis pas que quelqu’un devrait être comme moi. Je suis assez inhabituel, donc ce qui fonctionne pour moi peut ne pas fonctionner pour les autres. Mais suffisamment de gens pensaient que mes histoires et les philosophies que j’ai développées à partir de cette expérience méritaient d’être partagées, alors nous y voilà.

C’est la plupart des choses que j’ai appris en dix ans, compactées en quelque chose que tu peux lire en une heure.

J’espère que tu trouveras ces idées utiles pour ta propre vie ou business. J’espère également que tu n’es pas d’accord avec certaines d’entre elles. Ensuite, j’espère que tu m’enverras un e-mail pour me parler de ton point de vue différent, car c’est ma partie préférée de tout ça.

(Je suis un étudiant, pas un gourou.)

Quelle est ta boussole?

La plupart des gens ne savent pas pourquoi ils font ce qu’ils font. Ils imitent les autres, go with the flow, et suivent des chemins sans faire les leurs.

Ils passent des décennies à chercher quelque chose que quelqu’un les a convaincus qu’ils devraient vouloir, sans se rendre compte que ça ne les rendra pas heureux.

Ne te retrouve pas sur ton lit de mort un jour, après avoir gaspillé ta seule chance de vivre, plein de regrets parce que tu t’es livré-e à de petites distractions au lieu de grands rêves.

Tu dois connaître ta philosophie personnelle de ce qui te rend heureux et ce qui vaut la peine de faire.

Dans les histoires qui suivent, tu remarqueras certains thèmes courants. Ce sont mes philosophies des dix années que j’ai passées à créer et à développer un petit business.

  • Le business n’est pas une question d’argent. Il s’agit de réaliser des rêves pour les autres et pour toi-même.
  • Créer une entreprise est un excellent moyen de rendre le monde meilleur tout en devenant toi-même meilleur-e.
  • Lorsque tu crées un business, tu crées une utopie. C’est là que tu conçois ton monde parfait.
  • Ne fais jamais rien juste pour l’argent.
  • Ne te livre pas au business seulement pour ton propre profit. Réponds uniquement aux appels à l’aide.
  • Le succès vient de l’amélioration et de l’invention persistantes, et non de la promotion persistante de ce qui ne fonctionne pas.
  • Ton business plan est théorique. Tu ne sais pas vraiment ce que les gens veulent avant de commencer.
  • Commencer sans argent est un avantage. Tu n’as pas besoin d’argent pour commencer à aider les gens.
  • Tu ne peux pas plaire à tout le monde, alors exclue des gens fièrement.
  • Rends-toi inutile à la gestion de ton entreprise.
  • Le vrai point de faire quoi que ce soit c’est d’être heureux, alors ne fait que ce qui te rend heureux.

Que signifient ces déclarations? Quel est le contexte? Comment es-tu censé-e les appliquer à ta propre situation?

Eh bien… je n’aime pas parler de moi, mais pour que les leçons aient un sens, je dois te raconter mon histoire.

Je vendais juste mon CD

Cette histoire commence en 1997. J’étais un musicien professionnel âgé de 27 ans. Je gagnais ma vie à plein temps simplement en jouant de la musique – en faisant beaucoup de concerts aux États-Unis et en Europe, en produisant les disques d’autrui, en jouant sur les disques des autres et en faisant tourner un petit studio d’enregistrement. J’étais même le musicien et MC d’un cirque.

Mon compte bancaire était toujours bas, mais jamais vide. J’ai gagné assez d’argent pour acheter une maison à Woodstock, New York. Je vivais le rêve d’un musicien.

J’ai fait un CD de ma musique et en ai vendu 1500 exemplaires lors de mes concerts. Je voulais le vendre en ligne, mais aucune entreprise ne vendait de musique indépendante en ligne. Pas une. J’ai appelé les grands magasins de disques en ligne et ils m’ont tous dit la même chose: la seule façon d’avoir mon CD dans leurs magasins en ligne était par le biais d’un grand distributeur.

La distribution de musique était un horrible racket. Obtenir un deal de distribution était aussi difficile que d’obtenir un deal pour enregistrement. Les distributeurs étaient connus pour prendre des milliers de CD et te payer un an plus tard, ou jamais. Les maisons de disques avec des poches profondes achetaient un placement promotionnel coûteux, et le reste d’entre nous restaient à la poubelle. Si tu ne vendais pas bien au cours des premiers mois, tu étais expulsé du système.

Ce n’est pas que les distributeurs étaient mauvais. C’était juste un système horrible, et je ne voulais rien avoir à faire avec ça.

Alors, quand les grands magasins de disques en ligne m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas vendre mon CD directement, je me suis dit: “Ah, rien à foutre. Je vais simplement créer ma propre boutique en ligne. À quel point cela pourrait-il être difficile?”

Mais c’était dur! En 1997, PayPal n’existait pas, j’ai donc dû obtenir un compte marchand de carte de crédit, qui a coûté 1000 $ en frais d’installation et a pris trois mois de paperasse. La banque a même dû envoyer un inspecteur chez moi pour s’assurer que j’étais une entreprise valide. Ensuite, j’ai dû trouver un moyen de créer un panier d’achat. Je ne connaissais rien en programmation, mais j’ai copié quelques exemples d’un livre, avec beaucoup d’essais et d’erreurs.

Cela dit, au bout du compte j’avais un bouton acheter maintenant sur mon site Web! En 1997, c’était une grosse affaire.

Lorsque j’ai parlé à mes amis musiciens de mon bouton acheter maintenant, un ami a demandé: “Pourrais-tu vendre mon CD aussi?”

J’y ai réfléchi pendant une minute et j’ai dit: “Bien sûr. Aucun problème.” Je l’ai juste fait comme une faveur. Il m’a fallu quelques heures pour l’ajouter à mon système. J’ai créé une page séparée pour son CD sur le site Web de mon groupe.

Ensuite, deux autres amis ont demandé si je pouvais vendre leurs CD. Puis j’ai commencé à recevoir des appels d’étrangers disant: “Mon ami Dave a dit que tu pouvais vendre mon CD?” Les appels et les e-mails n’arrêtaient pas d’arriver. J’ai dit oui à tous.

Deux populaires leaders de la musique en ligne l’ont annoncé à leurs listes de diffusion. (Bryan Baker de Gajoob et David Hooper. Merci les gars!) Cinquante autres musiciens se sont inscrits.

C’était juste censé être une faveur que je rendais à quelques amis. Hmmm…

Réaliser un rêve

Vendre les CD de mes amis commençait à me prendre beaucoup de temps. J’ai réalisé que j’avais accidentellement démarré un business. Mais je ne voulais pas démarrer un business! Je vivais déjà la vie de mes rêves en tant que musicien à plein temps. Je ne voulais rien qui me distraie de ça.

J’ai donc pensé qu’en adoptant une approche irréaliste et utopique, je pouvais empêcher le business de trop croître. Au lieu d’essayer de rendre le business plus grand, j’allais le rendre petit. C’était l’opposé de l’ambition, donc je devais penser d’une manière qui était l’opposé d’ambitieux.

J’ai écrit mon contrat de distribution utopique rêve-devenu-réalité de mon point de vue de musicien. Dans un monde parfait, mon distributeur…

  • Me paye chaque semaine.
  • Me montre le nom complet et l’adresse de tous ceux qui ont acheté mon CD. (Parce que ce sont mes fans, pas ceux du distributeur.)
  • Ne me renvoie jamais pour ne pas avoir vendu assez. (Même si je ne vends qu’un CD tous les cinq ans, il sera là pour que quelqu’un l’achète.)
  • N’autorise jamais un placement rémunéré. (Parce que ce n’est pas juste pour ceux qui ne peuvent pas se le permettre.)

C’est tout! C’était ma mission. Je l’aimais. C’était un digne hobby. Je l’ai nommé CD Baby et y ai placé les CD de mes amis.

Ces quatre points étaient comme une déclaration de mission. Je les ai écrits sur le site, j’en ai parlé à chaque conférence et je me suis assuré que tous ceux avec qui je travaillais les connaissaient.

Le point clé est que je n’essayais pas de faire un gros business. J’étais simplement en train de rêver éveiller ce quoi juste une petite chose ressemblerait dans un monde parfait.

Lorsque tu fais un business, tu peux créer un petit univers dans lequel tu contrôles toutes les lois. Ceci est ton utopie.

Lorsque tu en fais un rêve devenu réalité pour toi-même, ce sera aussi un rêve devenu réalité pour quelqu’un d’autre.

*

C’était la première partie du livre Anything You Want que je traduis de l’anglais dans le cadre de ce podcast.

Pour faire la liaison entre la fin de cette première partie et mon projet de devenir musicien millionnaire: ce rêve que je suis en train de réaliser est celui de plein d’autres artistes. Peut-être que toi aussi tu rêves de vivre de la musique et ne plus avoir à penser à l’argent. Juste faire de la musique et vivre calmement. En suivant ma progression tu peux toi aussi en faire de même.

Je suis en train de te livrer une marche-à-suivre. Si tu le veux, tu peux réaliser au moins la même chose que moi.

Mais pour ça il faut tomber amoureux du processus, et travailler dur tous les jours.

*

Je ne sais pas encore si la suite de ce livre sera partagée dans le prochain épisode ou si je vais d’abord partager un compte rendu et la mise-à-jour de mon plan d’action après un mois dans ma mission.

J’ai eu une conversation très intéressante avec un ami musicien que je coach. Il m’a dit qu’il apprécierait que j’intègre ma musique dans le podcast. Il souhaite aussi que je parle de ma manière de vivre qui consiste à changer de lieu avec une certaine régularité. En 2016 et 2017 j’ai vagabondé en Europe et ces voyages ont fortement influencé mes deux premiers projets officiels. Puis en janvier 2020 je suis parti vivre en Angleterre. Et mon intention est de changer de lieu de vie tous les six mois environ.

Il m’a donné l’idée d’enregistrer l’une de nos conversations pour en faire un podcast, parce qu’on parle toujours de choses très intéressantes. Qui plus est je n’ai pas encore beaucoup parlé de la musique en soi. J’ai surtout parlé de mindset, business et stratégies.

Alors on verra ce qu’il en sera pour les épisodes à venir. Un peu de tout ça probablement!

*

Fais-moi part de tes questions et sujets que tu aimerais que j’aborde en m’écrivant à ivan@costals.net.

Lis mon e-book pour devenir un créateur prolifique et rejoins ma liste e-mail pour télécharger mon premier album et les histoires derrière chaque morceau.

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Enfin, si tu es intéressé-e d’écouter ma musique, consulte ma discographie et suis-moi sur Spotify.

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