Costals

Auto-biographie

dernière mise à jour : 17 juin 2024

Alors comme ça tu veux en savoir un peu plus sur moi ?

Attention, je me dévoile en profondeur ! Pourquoi ? Pour me connecter avec les personnes qui résonnent avec mon énergie, mes intérêts, ma vision de la vie.

Je pense qu'une auto-biographie est un héritage que chacun.e devrait laisser. Sans attendre d’être sur son lit de mort pour commencer le travail. Le meilleur moment pour écrire, c’est quand les émotions et les souvenirs sont capturés à chaud juste après avoir vécu les expériences. Si on attend trop longtemps, notre mémoire se déforme et on oublie.

J’adorerais pouvoir lire l’auto-biographie de toutes les personnes qui m’attirent, m’intéressent, m’intriguent.

Avant d’aborder le passé, je te présente ma journée idéale, ou comment j’aimerais vivre ma vie d’ici cinq ans.

Ma journée idéale

6h: Je me réveille sans réveil, en pleine forme. Je médite 20 minutes. Je vais marcher. Je reste dehors pendant trois heures. Je me baigne dans la mer. Toujours dehors, je prends un petit-déjeuner riche en protéine et gras en tête-à-tête avec le doux soleil du matin. Ces trois heures sont sans écran. Parfois je suis en silence, parfois j’écoute un livre audio ou un podcast. Je fais du sport sur la plage, je grimpe aux arbres pendant la randonnée, je nage sous l’eau. Je capture des idées en mémo vocaux. Cette routine solitaire crée l’espace nécessaire pour ma productivité et ma lucidité, mon bien-être.

9h : Je suis dans mon studio, spacieux, minimaliste, baignant dans la lumière naturelle. Plein de plantes. Mon setup se met en route automatiquement quand je franchis la porte du studio. Avant de faire de la musique, je m’assieds au centre du studio et je médite 10 minutes. Tout est optimisé : je lance l’enregistrement et je passe d’un instrument à un autre, j’enregistre ma voix ou des objets. L’ordinateur à ce stade n’est utilisé que pour enregistrer les pistes en audio et midi. L’écran reste éteint. Parfois je sors de la session avec un morceau de 5 à 40 minutes terminé ou presque. Je suis en flow la plupart du temps.

10h : Je sors du studio et je suis encore en grande forme. Je fais une pause avec un chai latte au lait de soja, face à la mer. Je me pose dans l’espace semi-ouvert et ombragé mais lumineux, espace dédié à l’écriture et la création non-musicale. Je passe 1-2 heures à lire et capturer les concepts importants de mes lectures, y réfléchir par écrit, écrire un livre ou écrire dans mon journal (numérique).

12h : Repas servi par un des chefs de l’éco-lieu dans lequel je vis, succulent et nourrissant. Je participe parfois à la préparation du repas.

13h : Marche digestive et yoga nidra.

14h : Je travaille seul sur des projets en slowburn, je prépare un prochain trekking ou je prépare des formations asynchrones, des workshops ou des retraites. Parfois certains de ces projets sont “travaillés” aussi pendant la marche matinale, oralement et inconsciemment.

16h : Selon les jours, je suis un cours (art martial, musique, danse). Sinon, je pratique au piano, hand pan, kalimba, vibraphone, marimba. Une fois par semaine, j’ai un call mastermind. Et il y a les jours où je ne fais rien de tout ça, et je suis avec les enfants de l’éco-lieu. On joue dehors, ou on fait de la musique ensemble, on danse, on bouge, on construit des choses. En tout cas, on suit la curiosité des enfants, on entre dans leurs mondes.

17h : Je me vide l’esprit dans le jardin de permaculture. On a aussi une forêt comestible. Ping-pong – je suis dur à battre.

18h : On mange léger pour bien dormir. Parfois c’est pique-nique en forêt ou au bord de l’eau. On marche un peu pour digérer.

19h : Je m’isole trente minutes pour écrire dans mon journal et préparer la journée du lendemain.

20h00 : On fait une jam de musique relaxante et acoustique. Mais parfois c’est plus sauvage, si c’est nécessaire. On danse, soit sur notre musique, soit sur des sélections soignées.

21h : Je me couche et je m’endors en 5 minutes.

Contexte familiale

Les détails qui suivent servent à poser le contexte de mon parcours chaotique et des difficultés rencontrées en grandissant. Mon parcours est décrit dans la section suivante.

Mes parents ne m’ont jamais empêché de faire quoi que ce soit. Ils m’ont peut-être même laissé trop de liberté, quand je pense à certaines erreurs qui semblent être des reproductions d’erreurs de mon père (survenues au même âge !). Ils n’ont aussi jamais fait preuve d’encouragement.

Je pense que ça explique en partie le grand nombre de projets que j’ai entamé et un nombre presque égal d’abandons, sans être allé au fond de ces projets. Bien sûr, dans certains cas, il s’agissait d’abandonner pour faire place à autre chose. Mais il y avait aussi une part de doute : est-ce la bonne chose ? Ajoutons mon hyper-créativité et la tendance à m’auto-distraire avec mon esprit en ébullition : il pouvait parfois s’agir d’une indisposition à me concentrer longtemps sur une chose et chercher constamment la nouveauté.

Enfin, les choses les plus sûres à déclarer sont que j’ai souffert – comme mes parents – d’une énorme carence affective, et que j’ai été limité jusqu’à la trentaine par mon incapacité à comprendre et gérer mes émotions et par le manque de connaissance de soi.

Je n’ai ni rancœurs ni reproches envers mes parents. J’éprouve seulement de la gratitude parce qu’ils ont fait de leur mieux. Je les remercie d’avoir assuré la sécurité matérielle malgré les difficultés à cohabiter. Je les remercie pour les vacances à la mer chaque été, les différentes activités et les cours, d’avoir acheté mon premier ordinateur, les jeux vidéos.

Mes ancêtres ont vécu les temps durs des guerres. Un arrière-grand-père mort à la première guerre mondiale, un grand-père à la guerre de Libye comme brancardier, puis probablement à la deuxième guerre mondiale. Il en est revenu mais a failli y rester et est mort dans la cinquantaine alors que mon père avait 9 ans.

Ma mère quant à elle n’a pas eu d’enfance, devant s’occuper de tâches ménagères dans un foyer de plusieurs enfants et sans père (mort à la guerre ou abandon, j’ai un doute), alors que sa mère travaillait. Elle arrête l’école à 14 ans pour aller à son tour travailler et ramener de l’argent au foyer. Sur le chemin de l’école, il lui arrivait de croiser des corps sans vie recouverts d’un drap blanc : Les règlements de compte étaient chose courante dans sa petite ville calabraise. Elle grandit avec la peur au ventre. À 21 ans, elle tombe enceinte de ma sœur et épouse un homme qui ne l’aimera jamais, par son incapacité d’aimer suite à son propre historique familiale. Résultat : une petite famille anxieuse (ajoutons-y tous les synonymes de cet adjectif), fragile et complètement à la rue pour tout ce qui touche aux émotions. Malgré ça, l’instinct de survie et la résistance aux difficultés nous permettent d’atteindre la sécurité matérielle.

Je suis né le 7 septembre 1987 dans les Pouilles au sud de l’Italie. Mon père y est né et y a vécu jusqu’à l’âge de 19 ans. Ma mère est née en Calabre, encore plus au sud. Elle débarque en Suisse à 17 ans. Ma sœur est née en 1975 à Genève. Si je suis né 12 ans plus tard en Italie, c’est parce que mon père a voulu retourner vivre au bled pour se rapprocher de sa mère et être indépendant en ouvrant une salle de jeu. Ça s’est mal passé, et il a rebroussé chemin. De retour en Suisse, il a dû recommencé de zéro et n’a pas pu ramener la famille avant quelques années. Pendant mes 3 premières années, on voyait mon père lors des vacances d’hiver et d’été.

Âgé de 3 ans, le rassemblement familiale à Genève a lieu. Enfant hypersensible, je vis difficilement ce changement : manque de soleil, pollution, des fruits et légumes qui n’ont pas de goût, le bruit de la rue qui m’empêche de dormir sereinement. L’assistance sociale nous trouve un logement au calme. Mais je continue à avoir des nuits agitées, favorisées par les rentrées tardives de mon père qui travaillait alors dans la restauration et qui avait tendance à sortir après le travail. Par dessus tout, je souffrais sans le savoir et j’absorbais la souffrance de ma mère due au manque de soutien émotionnel de la part de mon père. D’ailleurs, mon père c’était comme un inconnu pour moi – jusqu’à ce que j’atteigne assez de maturité pour lui poser des questions et apprendre à le connaître, à commencer par son histoire. Je me souviens d’un jour où je le retrouvais après l’école, devant la télé avec une bière entre deux shifts au restaurant : il s’était rasé la moustache, et puisqu’il a toujours été silencieux, là je ne le reconnaissais plus du tout. Pour te dire, je m’en souviens encore trente ans plus tard !

Mon parcours

J’étais bon à l’école pendant mon enfance. Arrivé à l’adolescence, tout a basculé. Je ne comprenais plus rien aux mathématiques, alors que j’excellais. En revanche, grande satisfaction quand il fallait écrire une histoire pour le cours de Français quand j’avais 11-12 ans.

J’ai été un peu harcelé à l’école primaire. À mes premiers jours, quand je devais avoir 4-5 ans, une fille (de celles du genre qu’on appelait “garçons manqués”) me menaçait avec un tourne-vis dans la cours de l’école, afin que je lui donne ma petite mallette de médecin. Mon apparence physique toute maigre avec une tête bizarre peut-être déformée par l’anxiété et par le trop de dents m’a valu un jour le surnom de “Tchernobyl” (sans que je sache de quoi il s’agisse avant longtemps) et le dégoût d’une fille de la classe. Mais à cet âge, tout est très volatile. On est blessant sans en être conscient, puis on rigole ensemble sincèrement. Je me souviens de ces épisodes, mais j’ai aussi de très bons souvenirs et des émotions positives associées aux mêmes camarades qui parfois me harcelaient. L’un d’eux était même mon voisin (coucou Gaël, j’espère que tu te portes bien).

Le harcèlement s’est accentué à l’adolescence, en passant au cycle d’orientation (12-14 ans) puis au CEPTA pour un apprentissage informatique à plein-temps à l’école (15-18 ans). J’étais incapable de me défendre. Rien de violent à vrai dire, c’était purement émotionnel, et toujours motivé par mon apparence physique. J’avais une oreille décollée qui faisait délirer un camarade avec qui heureusement je ne partageais les cours qu’un jour par semaine. C’était dur. Parfois je séchais les cours pour éviter ce stress. Je pense que c’est ce qui me procurait des douleurs thoraciques régulièrement.

J’ai fait apprentissage en informatique parce que je ne savais pas quoi faire. Alors j’ai suivi des potes qui prenaient cette direction. Et on disait que l’informatique c’était l’avenir. J’ai eu mon diplôme de justesse, en 2006. Puis j’ai mis un an à trouver un job dans le domaine. J’ai travaillé 3 ans, en deux parties. C’était dans le support informatique, dans une école internationale puis à la BNP Paribas. Au Collège du Léman, c’était très cool, à part mon collègue le plus direct qui n’était pas authentique, pas cool. Après, moi aussi j’étais loin de moi-même.

En 2010 je quitte le CDL. Je pars à Londres pour progresser en anglais, pendant 10 semaines. Je voulais m’y installer pour développer ma carrière musicale. Je n’en étais pas capable. Je ne me connaissais pas assez et je manquais bien trop de confiance pour réussir un tel projet.

Je profite du chômage, et je pars encore un mois à Malte pour l’anglais… la mer et le soleil. La fête ? Oui, mais non. Encore une fois, je n’étais pas assez bien avec moi-même pour vraiment en profiter. J’ai quand même mixé dans un club, et j’ai osé y passer un morceau à moi (qui n’était même pas terminé). Je tombe amoureux d’une ravissante française d’origine portugaise. Ça me chamboule, parce que je n’ose pas exprimer mon désir – l’énergie doit sortir, mais elle reste en moi et un soir je finis par vomir cette énergie… sans pour autant me débloquer ! C’est avec une jolie galicienne que j’avais charmé sans le savoir que je déploie ma sensualité sans effort. On aura une relation à distance pendant un an et demi.

Je ne voulais pas ça, mais n’ayant pas d’autre plan solide pour mon autonomie financière, et sous la pression de ma mère, je prends le premier job que je trouve et me voilà dans les sous-sols de la BNP Paribas. C’était affreux. On sortait quand même des bas-fonds pour aller dans les autres bâtiments ou aux étages. Mais c’était insupportable pour mon âme d’être déguisé dans ce monde 40 heures par semaine. Travail pas du tout intéressant. Collègues cools, mais j’étais incapable socialement, donc… je ne pouvais pas en profiter et y trouver un soulagement.

Je quitte le monde du salariat en 2011, âgé de 24 ans. Je ne quitte pas ce job pour un autre, donc les collègues s’inquiètent et se demandent ce que je vais bien pouvoir foutre. J’étais étonnamment confiant. Je suivais quelques digital nomads sur internet, et j’avais découvert qu’on pouvait être indépendant en faisant ce qu’on aime. Là était ma confiance. Et aussi, mon système nerveux était soulagé qu’on quitte cet environnement qui éteint les âmes.

De 2011 à 2015, je fais plein de choses :

En 2016, j’ai tout plaqué de façon quelque peu immature, souhaitant aller vivre au bord de la mer ou de l’océan, en Europe. Je renonçais au confort d’un petit appartement subventionné et de l’aide sociale qui me soutenait alors que j’avais un faible revenu avec mes propres activités. Huit ans après, je lis cette étape de vie comme ceci : j’ai eu besoin de rejeter la sécurité matérielle pour laquelle mes parents se sont saignés afin de créer l’espace pour la guérison de mes blessures émotionnelles et pour faire connaissance avec moi-même. La guérison aurait sans doute été plus rapide si j’avais été capable de conscientiser mes comportements et décisions aussi clairement sur le moment. Hélas, il m’aura bien fallu huit ans pour me sentir assez libéré et guéri. Encore que, je me demande si on puisse guérir totalement. Qu’importe, tant qu’on devient une meilleure version de soi jour après jour !

Revenons à 2016. J’ai voyagé et vagabondé pendant environ un an, en revenant régulièrement à Genève. Je ne me connaissais pas assez pour aller au bout de ce projet. Je me retrouvais dans des situations stressantes, fatigantes, j’étais épuisé et ça affectait mon mental et mes émotions, donc je remettais tout en question et je rentrais me ressourcer dans ma zone de confort. Oui, j’avais pratiquement 30 ans… c’est dire mon retard de maturité 🙂

Janvier 2017, fortement inspiré par les voyages et la retraite vipassana en Algarve, j’achève et publie mon premier projet musical. Encore à ce jour la musique qui aura touché le plus. J’ai même écrit un e-book pour raconter les histoires derrière chaque morceau de ce projet.

Ce manque de connaissance de soi m’amène à une grosse crise, un burn-out qui provoque une sorte de black-out de novembre 2017 à août 2018. Le burn-out se déclarait en été 2017, mais je ne l’ai pas vu venir. Avant l’épuisement, j’étais au top de ma forme. J’étais extrêmement productif, j’en faisais clairement trop. Et je ne me reposais pas assez. Ça s’est accumulé, j’ai crashé et… j’ai mis pratiquement un an à comprendre ce qui m’arrivait. Pendant ce temps, j’étais horriblement anxieux, je pensais que j’allais mourir d’un moment à l’autre, je faisais des insomnies. C’était le fond du gouffre.

J’ai pu émerger et renaître grâce au massage métamorphique (éternelle gratitude pour ma guérisseuse), anxietycentre.com, puis le yoga nidra et enfin la reconnexion avec la création musicale insouciante.

Fin 2018 et 2019, je donne à nouveaux des cours de création musicale et de DJing. Je continue à vivre avec peu de revenu. Je loge chez ma mère, je me paie à manger et la location d’un studio où je passe la plupart du temps pour la musique et les cours. Je fais d’énormes progrès dans ma musique, encore une fois grâce à Mike Monday. Je reprends le DJing.

2020 : J’ai toujours envie (besoin ?) de quitter Genève. Je pars six mois en Angleterre, où j’étais cette fois prêt m’installer, dix ans après ma première tentative. Mais la pandémie en décidera autrement. Je n’avais jamais passé autant de temps loin de Genève, de ma famille, c’était important comme expérience de détachement. Je loge chez des amis et je fais du WorkAway. Bristol surtout, Ruston vers Scarborough dans le nord est, Nottingham, Newark, Hucknall (lieu d’une énergie spéciale, calmante, ressourçante). Cette phase de vie m’inspire beaucoup, comme tout voyage. Je publie une quinzaine d’épisodes pour mon podcast Musicien Millionnaire. Et en juin, je fais mon premier projet 1day1song (j’ai effacé la musique de Bandcamp… je regrette ! je pourrais y re-upload). Je fais beaucoup, beaucoup de musique avec Maschine et Ableton. Je compose, je produis. Je sors des morceaux.

2021 : Toujours beaucoup de musique. Je rencontre Hubert, mon élève sexagénaire avec autisme, qui s’avérera être ma source de revenu principale pendant 3 ans au moins. Premier projet où je publie un morceau par semaine et qui tient pendant 18 semaines. Je fais la musique du documentaire L’envers du…des corps ainsi que mes premiers morceaux pour la librairie WotNot (le premier placement en synchro sera dans Top Gear pour l’un de ces morceaux, puis plusieurs placements sur des chaînes de télévision allemande).

2022 : Toujours beaucoup de musique. Je rencontre Eva, ma compagne, qui me fera tellement grandir et m’aidera à devenir un homme. Je traduis le livre de Ari Nunes, chroniques de ses 10 ans d’artiste de rue en Italie (j’ai fait du CouchSurfing chez lui en 2016 et 2017). Deuxième volet de 1day1song.

2023 : La musique continue et s’agrémente de collaborations avec Eva qui m’aide beaucoup dans le processus. Davantage de musique pour WotNot (et un placement sur Netflix pour un morceau de 2021). Deuxième volet de un morceau par semaine qui durera moins longtemps que le premier, mais est documenté dans un podcast. J’organise deux retraites de création musicales avec des proches. Je signe avec Koze Music pour la représentation des droits de synchronisation de ma propre musique (mon projet artistique Costals).
Trois séjours en Angleterre (48 jours au total). Et je finis l’année en faisant un profond bilan de l’année et je définis ma vision pour les cinq années à venir grâce à la formation Atomic Timing du génie Eliott Meunier qui va sans doute avoir une grosse influence dans ma vie.

2024 : Première expérience de l’ayahuasca (et bufo alvarius) un mois après ma compagne. Ça m’amène à enfin prendre des responsabilités et devenir un homme. Incarnation de mon énergie masculine divine. J’ai pour objectif de développer mon activité de facilitateur musical/musicothérapeute et surtout travailler avec les jeunes en proposant tant des sessions individuelles que des ateliers en petit groupes. Et je m’apprête à lancer mon offre de coaching en création musicale ainsi que des formations asynchrones que je vendrai avec des tunnels de vente.

Je suis Italien, mais…

Je suis 100% italien, avec sans doutes des ancêtres grecques. Mais je parle bien mieux français et anglais. Je dois fournir plus d’effort pour l’Italien, parce que je l’ai moins pratiqué. Aussi, c’est étrange de ne pas se sentir 100% Italien, puisque j’ai grandi en Suisse. Je ne me sens pas Suisse du tout. Peut-être aussi parce que mes parents n’ont pas voulu être naturalisés (ils ne se croyaient pas capables de passer les tests ?) et mon père n’a pas voulu faire les démarches pour moi. Puis moi, bêtement, je n’ai rien fait à l’âge adulte. Mais ce sont des détails. Je ne me sens pas Suisse. Je me sens Italien, mais pas totalement. La couleur du passport n’y change rien.

J’aimerais bien passer un période de ma vie en Italie, pendant au moins six mois, et m’imprégner pleinement de la culture de ma terre natale (il Salento). Apprendre le dialecte du bled (que je comprends en partie), participer aux événements culturels, faire de la musique avec les artistes locaux et manger bien comme il faut !

J’ai quand même reconnecté avec mes origines lors de plusieurs voyages. En juin 2016 avec un road trip solitaire de 10 jours sur la côte, longeant le bout du talon de la botte, et finissant par une visite surprise chez mes tantes et oncles. C’était curatif. Puis en septembre de la même année, j’y étais pour une semaine avec mon père – pour la première fois ensemble au bled depuis mes 3 ans. Et on y est retournés en juin 2023. J’aimerais l’emmener une fois par année, parce que ça lui fait du bien et qu’il n’y irait pas tout seul.

J’aime tellement marcher !

Sérieusement, je pourrais passer ma vie à juste marcher et rencontrer des gens. Peut-être que je lirais un livre de temps en temps.

Nombreux de mes meilleurs souvenirs sont des randonnées solitaires. Amorgos (Grèce) d’une côte à l’autre de l’île pour finir dans la mer, Valdipino à Monterosso al Mare en traversant forêt et colline pour finir dans la mer, Ardèche avec un peu d’auto-stop et plus récemment une partie du Cleveland Way de Whitby à Scarborough en deux jours, en rencontrant plein de phoques, un serpent et je crois même un lièvre ou lapin.

J’adore cet état de calme et d’énergie que ça crée de marcher longuement. Je préfère marcher seul, parce que ça me permet de mettre mes pensées en mouvement et ça vivifie ma créativité. Cela dit, ça peut être aussi très intéressant à deux ou en groupe pour ces mêmes raisons.

En 2024, je vais enfin expérimenter le trekking : marcher et passer plusieurs nuits dehors, sous tente ou dans un gite. Je pense commencer par la première étape de l’Hexatrek en Alsace, en mai. Ça devrait être sur sept jours. 100km.

J’aime tellement être dans l’eau !

Enfant et adolescent, on partait tous les étés à la mer. En Calabre, puis à Majorque. C’était mes moments préférés de l’année.

J’aspire toujours à vivre au bord de la mer, pour moi il n’y a pas mieux pour mon bien-être. Pour l’instant je me contente d’y aller plusieurs fois par année.

J’adore marcher longtemps sur de longues plages hors-saison avec presque personne. J’aime nager sous l’eau, avec lunettes de plongée et plugs dans les oreilles et un pince-nez afin d’être totalement libre dans mes mouvements. Je crois que c’est l’activité solitaire que je préfère au monde. La marche viendrait en deuxième place.

Faire face à la mer c’est évidemment relaxant, surtout s’il n’y a rien d’autre dans mon champs de vision, à part des oiseaux.

J’aimerais explorer davantage les activités marines. Kayak, plongée peut-être qui m’a été recommandé puisque j’aime être sous l’eau. Croisière sur un voilier.

L’Angleterre

C’est par la musique que naît mon intérêt pour l’Angleterre, en 2006-2008. J’adorais le genre UK hard trance et hard dance. Je jouais plein d’artistes anglais dans mes DJ sets. Je vais à Londres pour la première fois en 2008. On fait des rave parties. En 2012, un artiste de Bristol m’envoie un e-mail pour partager son amour pour ma série de mix Eclectic Soul. On connecte musicalement et humainement. Je l’invite jouer à Genève. Puis il me fait découvrir Bristol que j’adore pour son effervescence créative et sa vibe très chill comparé à Londres. Je vais alors régulièrement à Bristol plutôt que Londres pendant quelques années.

En plus de Barnaby à Bristol, un autre de mes meilleurs amis a grandi et est retourné vivre à Scarborough, dans le nord-est du Yorkshire. Je l’ai connu via CouchSurfing, en l’hébergeant avec sa copine chez moi en 2014 ou 2015. On se voyait chez eux en Italie avant qu’ils ne s’installent à Scarborough, où je leur ai rendu visite deux fois en 2023. En 2020 on s’était aussi vu dans la maison de sa grand-mère décédée, pas loin de Scarborough. J’y étais resté un mois. C’était fantastique. Au calme, sans internet à la maison.

En 2023, j’ai commencé à aller à Londres pour les connexions musicales, notamment à travers WotNot, la librairie pour laquelle j’ai fait dix morceaux de production music. J’apprends à apprécier pleinement ce que cette grande ville a à offrir, en commençant par ses habitant.e.s. Je rencontre aussi Ceren, avec qui j’ai connecté en ligne deux ans plus tôt, parce qu’elle avait contribué à faire monter mes chiffres sur Spotify grâce à ses playlists.

Si possible, mes séjours en Angleterre durent entre deux et trois semaines, et je passe par Bristol, Londres et Scarborough. J’aimerais beaucoup y passer une période de six mois pour faire du trekking sur la côte (surtout le sud-ouest et le Pays de Galles), pour des collaborations musicales et pour passer beaucoup de temps avec Sam et Anna et leurs deux enfants à Scarborough. Les moments avec eux font partis de mes meilleurs souvenirs.

Enfin, je peux dire que je me sens chez moi en Angleterre.

Mes héros

J’ai trouvé mes héros à travers les livres et internet. Je me suis reconnu en chacun d'entre eux. J'ai pensé qu'ils étaient des versions de mon futur moi.

Derek Sivers

Derek Sivers me semble être une version optimale de moi, de qui je pourrais être, en quelque sorte. Ses écrits, sa philosophie, sa façon de penser et ses traits sont une énorme source d’inspiration pour moi depuis 2019. Je recommande à tout le monde de lire TOUS ses livres. Ils sont courts et les idées sont présentées de manière tellement concise, épurée et efficace. Tu peux ouvrir un de ses livres à n’importe quelle page, lire quelques lignes et te sentir inspiré.e, avec une action précise que tu peux entreprendre tout de suite. Ou alors simplement une nouvelle perspective qui te soulage et t’ouvre l’esprit.

Rick Rubin

détails à venir :)

Henry de Montherlant

J’ai découvert Henry de Montherlant en 2017, en tombant par hasard sur son roman Les jeunes filles alors que j’achetais des raquettes de ping-pong de seconde main chez Caritas. Je me remercie d’être curieux et de l’avoir été précisément à ce moment. J’ai lu la tétralogie du même nom, nombreux de ses Carnets et autres livres qui je crois mêlent fiction et auto-biographie. Sa vision du monde, des relations humaines, sa connaissance de l’humain (de lui-même), sa sensibilité, les vérités que j’ai lu et les éclats de rires procurés m’ont réchauffé le coeur et m’ont rassuré.

Yash

Yash m'est apparu en 2024. C'était à travers sa chaîne YouTube Beyond The Alchemy. Alors que ça faisait 10 ans que j'essayais de transcender le désir sexuel, l'énergie de Yash dans ses vidéos m'a presque instantanément permis de réaliser cette évolution sans effort. C'est maintenant ses chaînes Spiritual Rennaissance et Transcending Shadows qui m'accompagnent vers la meilleure version de moi-même.

Mike Monday

Je pourrais créditer Mike Monday pour tous mes morceaux depuis 2013, Il m’a énormément aidé à débrider et développer ma créativité en général, pas seulement dans la musique. Il m’a aussi beaucoup appris sur moi-même.



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