002 – Change ton attitude pour y croire

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Catégorie : Mindset
⏱ temps de lecture : 18 minutes

Vivre de la musique.

Que dis-je…devenir MILLIONNAIRE grâce à TA musique.

Est-ce-que tu y crois?

Crois-tu pouvoir le faire? Crois-tu que je vais réussir ma mission?

Je vais d’ailleurs lancer un sondage pour savoir qui y croit. Je suis certain qu’autour de moi, même au sein de mes amis proches, près de 0% y croient. Et c’est compréhensible.

C’est sans doute une des choses les plus difficiles à accomplir. C’est sûrement pour ça que nos parents ne nous y encouragent pas. Mais qu’est-ce-qu’ils en savent sur le sujet, eux, à part que c’est difficile?

Et puis, qu’est-ce-qui n’est pas difficile, à part regarder la télé, manger et se masturber?

Faire des études pour devenir médecin ou avocat, ou quoique ce soit, c’est difficile aussi.

Si on veut être musicien professionnel autant qu’un étudiant en droit veut devenir avocat, et qu’on fait tout ce qu’il faut faire pour y parvenir, on y arrivera.

Bien sûr, devenir carrément millionnaire, ça va demander encore plus de travail que le travail nécessaire pour atteindre un salaire d’avocat. Cela dit je crois bien que l’industrie de la musique offre d’avantage de moyens pour devenir millionnaire qu’une carrière d’avocat. Quoique, si on arrive à pêcher de gros client.

Revenons-en à la croyance de réussir ce challenge de fou.

Pour sûr, mes parents n’y croient toujours pas. Ils y croiront quand je leur aurai remboursé l’argent que je leur ai emprunté durant ma vie d’adulte, et que je leur verserai quelques centaines de francs tous les mois, juste par gratitude pour tout ce qu’ils ont fait et sacrifié pour moi.

Heureusement que moi, l’artiste, je ne dois pas en arriver là pour y croire. D’ailleurs, c’est pas possible, il faut y croire bien avant, évidemment.

Vivre prospère en tant que musicien: peu probable, mais tout à fait faisable.

Le monde est peuplé de milliers d’exemples. Enfin, pour ce qui est des musiciens millionnaires, je n’ai pas ce genre de statistique précise. Pas sûr qu’il y en ait des milliers. Je sais pas, c’est dur à imaginer.

Ari Herstand, auteur de l’excellent livre How To Make It in the New Music Business (la bible du musicien ambitieux), a déclaré que plus de 30’000 artistes vivent de leur revenu streaming Spotify. La source c’est quelqu’un de chez Spotify.

Je suis sûr que pour toi qui écoutes, ta vision vient de changer. Il y a quelques secondes, tu ignorais complètement que plus de 30’000 artistes vivent de leur revenu streaming Spotify.

Prenons l’exemple du rappeur Lucidious. Il y a quelques années, il touchait $20’000… par mois. Uniquement avec le streaming sur Spotify. Aujourd’hui ça doit être d’avantage. Sa recette? Une identité bien définie, et une maîtrise de l’outil Facebook Ads qui lui a permis de développer son audience sur Instagram et Spotify. Encore une fois, ma source c’est Ari Herstand, qui a créé avec Lucidious le cours pour la Ari’s Take Academy Streaming & Instagram Growth (entre le code coupon IVANA pour bénéficier de 10% de réduction).

Faisons le calcul. Avec un revenu de $20k par mois systématique, en quatre ans et trois mois, on est à un million. Seulement avec Spotify. Ce qui est impliqué c’est la création et publication de musique bien définie, et la maîtrise de Facebook Ads et Instagram.

Lucidious, il y a trois ans, en était là :

  • 150 auditeurs mensuels sur Spotify
  • 45 followers sur Spotify
  • Environ 1’500 likes sur Facebook
  • Environ 1’200 followers sur Instagram
  • Moins de $100/mois provenant de sa musique

Aujourd’hui, il en est là:

  • plus de 560,000 auditeurs mensuels sur Spotify
  • 131,378 followers sur Spotify
  • Environ 240’000 likes sur Facebook
  • Environ 165’000 followers sur Instagram
  • $15’000 – 20’000/mois provenant de sa musique*

*sûrement d’avantage, car cette donnée date d’il y a un an.

Un artiste qui arrive à ces chiffres a probablement eu l’occasion de faire des placements en publicité, série et autres. Un placement pour une publicité ça peut payer 150’000 d’un coup. Sans devoir faire des campagnes Facebook Ads.

Je trouve intéressant de relever la quantité de musique publiée. De 2015 à début 2020, il a sorti (sur Spotify & co):

  • 3 singles (un en 2017, deux en 2019)
  • 3 albums (2015, 2016, 2019)

En fait, il nous suffit d’imiter le comportement et l’attitude d’un artiste millionaire, et on devrait s’en sortir. D’ailleurs ça pourrait faire l’objet d’un épisode en soi. J’en prends note.

Maintenant je vais te raconter mon background, pour te donner une idée d’où je viens et qu’est-ce-que j’ai fait avant de lancer ce podcast. Je ne commence pas de zéro. J’ai une certaine expérience et un certain nombre d’heures de pratique accumulées.

J’ai commencé à faire de la musique en 2010, très sporadiquement pendant huit ans. À la septième année, en 2017, j’ai sorti un album et un EP. Pendant tout ce temps, au fond de moi, je n’y croyais pas. Je ne croyais pas à fond qu’un jour je vivrais vraiment de la musique, et encore moins avec un million en banque.

C’est seulement après avoir créé l’habitude de faire de la musique absolument tous les jours, après quelques mois de discipline, que j’ai commencé à y croire.

En octobre 2018 je me suis dit que j’allais pondre 90 idées musicales – des idées, et non pas des morceaux terminés. Et c’est seulement après avoir accumulé ces 90 esquisses, que je m’autoriserais à écouter ce que j’ai fait.

Après environ quatre mois, j’ai écouté petit à petit ces 90 projets. Et là, force était de constater que j’avais définitivement les capacités de faire non seulement de la bonne musique, mais aussi dans un style unique.

Comme j’avais plein d’idées différentes, j’ai commencé à imaginer y placer dans des jeux vidéos, des films et des séries, en plus de mes propres projets.

J’avais là une preuve essentielle qu’il serait possible pour moi de vivre de ma musique. Bien évidemment, savoir faire de la bonne musique, en soi ça ne suffit pas. Il faut que le monde entende notre musique, pour que grâce à elle on puisse non seulement respirer mais aussi manger et payer le loyer. Dans tous les cas, un grand pas avait été franchi.

À partir de là, c’était très facile pour moi d’y croire. Je ne pouvais pas ne pas y croire.

Et donc, ce qui m’a permis d’y croire, c’est mon attitude – mes actions. Ma constance. Ma discipline.

La passion et être bon dans un domaine, ça ne suffit pas pour réussir. Réussir dans le sens d’aller au bout des choses, en devenir maître, et éventuellement se mettre à l’aise financièrement grâce à tout ça.

Pour se faire, il faut une attitude de gagnant. L’attitude permet les actions qui nous rapprocheront jour après jour de notre but ultime. L’attitude n’est pas strictement action, mais aussi pensée. On pourrait dire que l’attitude c’est notre comportement en général, ou comportement selon certaines situations/contextes, ou encore envers un certain objectif.

Pour moi, ça commence avec la discipline de faire de la musique tous les jours, puis d’installer une à une plusieurs habitudes saines qui vont me permettre d’être la meilleure version de moi-même et d’atteindre mes objectifs.

D’ailleurs, après la musique au quotidien, j’ai récemment réussi à installer les habitudes d’aller marcher tous les matins et faire une routine de Qi Gong. Les bonnes habitudes: voilà un autre sujet pour un prochain épisode.

Si je t’invite à créer au moins une idée musicale par jour et que tu commences à trouver des excuses pour ne pas le faire, voici déjà une mauvaise attitude.

Bien sûr, je comprendrais tout à fait si ta réaction est due au fait que tu ne sais pas encore comment tu t’y prendrais, parce que tu as un emploi du temps chargé, etc.

Voici alors ta première opportunité pour adopter une bonne attitude, et peut-être changer une habitude de comportement. Ton esprit pourrait s’exclamer pour de multiples raisons à cette idée de faire de la musique tous les jours, comme par exemple :

  1. “Impossible, trop de choses à faire, ce n’est pas ma priorité.” Donc, valider les excuses et ne pas le faire.
  2. “Je fais de la musique seulement quand je me sens inspiré/motivé.” C’était mon cas pendant presque dix ans. Jusqu’au jour où j’ai compris que je ferais mieux de ne pas attendre l’inspiration et la motivation, ce qui revient à prendre une décision basée sur mes émotions (comment je me sens dans l’instant). Alors que concrètement, même si je ne me “sens pas bien”, à moins d’être mourant et en grande douleur physique, je peux tout à fait faire de la musique. D’ailleurs ça va même améliorer ma condition, mon humeur.

Là on est dans le réactionnel, l’émotionnel. Rien de plus normal que de penser ces choses, ça m’est arrivé aussi pendant longtemps.

En revanche, après avoir observer ces pensées réactionnelles, on peut penser intentionnellement, avec une autre perspective, et se dire par exemple :

“Là comme ça, ça me paraît compliqué. Mais c’est normal, c’est une nouvelle idée. C’est un challenge que j’accepte. Comment je peux m’assurer de faire au moins quelques minutes de musique chaque jour sans faute? Et de quelle manière* m’y prendre?”

*Je reviendrai dans un autre épisode sur mon approche à la création musicale, qui fait toute la différence.

Dans ce dernier cas, on accepte l’inconfort, et on fait appel à notre créativité pour relever le défi et trouver des solutions.

À l’échelle mondiale de la population, très peu de gens ont développé cette attitude/aptitude. Et là, rien qu’avec ce type de comportement, tu feras d’énormes progrès en très peu de temps.

Tu te démarques, de OUF.

Ce n’est pas facile parce qu’il faut aller au-delà de l’inconfort.

Je reviens souvent à ces mots très importants que tu devrais imprimer pour être sûr de les lire tous les jours (et moi de même):

Tout ce qui vaut la peine…eh bien c’est une peine! Le simple fait d’accomplir cette action vaut cette douleur, cette difficulté éprouvée.

Faire avec les moyens qu’on a actuellement

Tu risques souvent d’entendre ton esprit te dire que tu manques de moyen : tu ne possèdes pas un iMac dernier cri, tu n’as pas d’argent pour acheter un clavier MIDI, tu ne sais pas jouer d’un instrument, tu n’as aucune notion de solfège, tu n’as pas de quoi investir dans du coaching ou tu penses qu’un coach ça ne t’aidera pas vraiment, tu n’as pas le temps…

C’est sans fin. On manquera toujours de quelque chose si on y pense. Personnellement je manque cruellement de connaissances en théorie musicale, et bien que je touche un peu, je n’ai pas la maîtrise d’un instrument.

La solution est encore une fois une opportunité pour grandir et développer ta créativité :

Utilise tes limites pour faire quelque chose d’unique, que personne d’autre ne pourra faire.

Fais avec tes moyens actuels, quels qu’ils soient.

11 attitudes pour garantir ton succès

Étant donné que ce podcast est destiné aux musiciens ambitieux, et que je le suis moi-même, quand je vais parler en tu, ça sera également pour m’adresser à moi-même. Notamment pour les suggestions qui suivent.

1. Être pro-actif

Autrement dit, éviter de procrastiner et perdre du temps. Dans la vie de musicien, on ne peut vraiment pas s’ennuyer. Y’a toujours quelque chose à faire.

Cela dit je tiens à prévenir le burn-out, je t’invite alors aussi à te reposer. Repose-toi aussi dur que tu travailles. Ça méritera un épisode en soi, spécialement important pour les introvertis comme moi.

2. Écouter activement

Tu auras peut-être remarqué qu’il est rare de rencontrer quelqu’un qui nous écoute attentivement, en s’intéressant vraiment à nos propos, sans avoir d’idée derrière la tête pour tirer du profit (autre que la simple joie des relations humaines). Deviens l’une de ces rares personnes, et ton succès sera garanti. Tu te feras des amis facilement, tu développeras un réseau solide, et ça augmentera tes opportunités.

Savoir écouter ça se pratique simplement en se taisant et en posant des questions. Il faut se mettre soi-même de côté, ne pas se précipiter à parler de soi, mais vouloir connaître l’autre.

Une règle pourrait être de ne jamais parler de soi sans qu’on nous y invite. Et quand on nous y invite, rester bref et presque mystérieux. La première fois.

Sois l’une de ces agréables personnes qui n’interrompt jamais quelqu’un qui s’exprime, qui sait se taire et écouter avec un intérêt sincère.

S’intéresser aux autres est le meilleur moyen pour qu’on s’intéresse à toi.

3. Résoudre des problèmes (les tiens et ceux des autres)

Je ne parle pas de devenir un Saint-Bernard et faire carrière comme samaritain bénévole.

Prends le temps régulièrement d’observer le monde qui t’entoure.

Qu’est-ce-qui pourrait être optimisé? Quels problèmes existent et mériteraient une solution pour rendre plus simple, notre vie, et celle d’autres personnes?

Derek Sivers est devenu millionaire par accident, en créant CD Baby, le premier distributeur de musique pour musiciens indépendants. C’était au début d’Internet, et à l’époque la musique indépendante se vendait sur CD.

Derek a résolu un problème en créant un site pour vendre directement ses propres albums à ses fans sans devoir passer par un label et tous les intermédiaires. C’était avant PayPal. Après quoi, un, puis deux, puis trois amis musiciens lui ont demandé s’il pouvait vendre leurs CDs via son site. Puis quand il a commencé à recevoir des demandes de gens qu’il ne connaissait pas, il a demandé une contre-partie financière pour le temps de travail et les dépenses requises. Ainsi est né CD Baby. Ainsi Derek Sivers est devenu millionaire. Il raconte toute cette histoire en détails à travers son livre Anything You Want.

Un problème que j’ai résolu pour moi et pour lequel j’aide d’autres musiciens, c’est la capacité de terminer beaucoup de morceaux de qualité en peu de temps, sans que ce soit quelque chose de trop laborieux et fatiguant.

J’ai moi-même été fortement aidé par un coach anglophone, Mike Monday. Et maintenant je transmets la méthodologie qu’il m’a enseigné à d’autres personnes, en français.

Je le fais à travers du coaching, mon e-book Créateur Prolifique, ce podcast, des vidéos et parfois en faisant des live streams sur Instagram.

4. Les appels téléphoniques

Depuis que je suis parti vivre en Angleterre (janvier 2020), j’appelle régulièrement quelques amis et autres personnes avec qui j’ai envie de maintenir un contact et d’approfondir la relation.

J’adore ces moments, et je crois qu’ils sont aussi très appréciés les gens que j’appelle.

Ça a d’autant plus de valeur en ce moment avec le confinement dû au coronavirus.

Fais une liste des gens que tu trouves intéressants et que tu veux connaître d’avantage.

Pratique les suggestions du point 2 sur l’écoute active. Pose des questions, intéresse-toi. Peux-tu les aider d’une quelconque façon?

5. Développer notre réseau

Voici mon gros point faible jusqu’à récemment. Si je ne suis pas encore riche, c’est parce que j’ai négligé le développement de mon réseau pendant près de dix ans d’activité musicale.

La plupart des points cités ici nous permettent de développer naturellement notre réseau.

Il faut être attentif à être autant actif hors-ligne que en ligne, comprendre que rien ne vaut une discussion in real life et dans le cas échéant privilégier les appels téléphoniques plutôt que les communications écrites.

6. Rencontrer en personne les artistes locaux de notre scène (en allant les voir jouer en live)

Mon intention, après le confinement dû au coronavirus, sera d’aller au moins une fois par semaine assister à un concert ou DJ set d’un artiste ou groupe qui me plaît, et qui fait parti de la même scène musicale que moi.

L’idée sera d’aller me présenter, partager mon appréciation et faire connaissance.

Il faut aussi penser que lors de ces événements ciblés, on aura l’occasion de rencontrer nos futurs fans et créer tout de suite une connexion, une relation, bien plus rapidement qu’avec notre activité en ligne. Eh oui, car notre musique étant similaire à celle de cet artiste qu’on vient voir jouer, ses fans présents sont potentiellement nos futurs fans.

Attention à nouveau à ne pas tomber dans le piège de l’auto-promotion et ne parler que de soi. Je suppose qu’à ce stade, il n’est même pas nécessaire de dire qu’on fait de la musique également. Peut-être juste lancer des perches en répondant à ce qu’on nous raconte ou nous demande.

7. Devenir un leader (par exemple en encourageant, en partageant, en collaborant, en créant un podcast, un label, série d’événements)

C’est ce que je fais avec le coaching, mon label, ce podcast, mes séries de mix hebdomadaire sur Mixcloud, mon activité en ligne et mon attitude générale.

8. Maîtriser les outils informatiques et Internet (indispensable!)

À notre ère, on a tout intérêt à s’intéresser un minimum et comprendre comment fonctionnent des services de mailing list (comme Mailchimp), comment créer et tenir un site web, le fonctionnement des réseaux sociaux les plus utilisés (selon notre public) et je dirais même avoir un minimum de capacités avec Photoshop et un logiciel de montage vidéo.

Au pire des cas, si vraiment ça ne nous emballe pas, se donner les moyens de payer des gens qui aiment ça pour le faire pour nous.

9. Installer des bonnes habitudes une à une

À commencer par faire de la musique tous les jours.

Dans mon livre Créateur Prolifique je raconte précisément comment j’ai développé l’habitude quotidienne de la création musicale.

Ça fait maintenant onze mois que je crée au moins une idée musicale par jour.

Ces derniers mois j’ai également solidement installé les habitudes d’aller marcher tous les matins (20-30 minutes), faire une routine de Qi Gong (20 minutes) et le soir écrire mes pensées et planifier le lendemain (même si ce que je planifie, une fois par semaine ou deux c’est de ne rien faire de particulier).

10. Devenir maître de tes émotions / faire des choix rationnels

Apprends à contrôler ton esprit et ne pas te faire contrôler par ton esprit.

C’est un travail de tous les jours.

Un des avantages, et pas des moindres, c’est qu’on pourra alors faire des choix rationnels plutôt que des choix basés sur nos émotions. Pendant 30 ans j’ai été guidé par mes émotions, ce qui m’a coûté un certain lot d’erreurs qui ont fortement ralenti ma progression.

Si j’avais compris ça et développé l’aptitude à 20 ans, aujourd’hui à 32 ans je serais déjà multi-millionaire et au top du game de la musique depuis quelques années. Je sais que je vais paraître un peu prétentieux parfois (au début de ce paragraphe?), ce que je comprends, puisque personne ne peut être dans ma tête et vraiment me connaître et avoir ma perspective, ma vision du monde, mes connaissances. Crois-moi, je suis toujours honnête. Et évidemment, toujours sujet à l’erreur.

11. Se reposer, plus que ce qu’on croit

Tu sais pas à quel point t’as besoin de repos. Encore quelque chose que je dis dans mon morceau Oxygène.

C’est comme ça, il semblerait qu’en occident on soit des hyper-actifs. Si c’est pas le boulot ou la société qui nous met la pression directement, on se l’inflige à soi-même. Ou alors je ne parle que pour moi?

Encore une fois, ce message s’adresse avant tout à moi-même.

Mec : fais tes siestes de 20 minutes tous les jours, sans faute. Tu sais bien à quel point ça te fait du bien. Mets moins de choses dans ta to-do-list du jour. Prends bien soin de faire des pauses toutes les 25 minutes, comme t’y invite ton application Time Out. Tous les jours va jouer dehors avec un ballon ou comme bon te semble. MAIS JOUE ! Et bouge ton corps. C’est le repos de l’esprit. Ça te recharge. Et tu pourras faire un meilleur travail, en te sentant relaxé.

Changer de ville pour la musique : de Genève à Bristol

Après 29 ans de vie à Genève en Suisse, j’ai enfin fait le pas d’aller vivre ailleurs. Et pas n’importe où : dans l’une des villes d’Europe les plus effervescentes et intéressantes en terme de créativité et de musique.

Ça m’a drôlement stimulé et donné de l’enthousiasme de faire ce move. C’était un changement vraiment bienvenu.

C’est peut-être con à dire mais c’est vrai : il m’est plus facile d’être entreprenant ici qu’en Suisse, où j’étais d’avantage dans ma zone de confort et où j’avais forcément plus de contacts qu’ici.

C’est clairement une expérience de vie que j’encourage, d’aller vivre dans une autre culture et s’immerger complètement.

La région de Bristol c’est aussi le berceau du trip hop (Massive Attack et Tricky y sont originaire), un genre qu’on associe souvent à ma musique et qui m’inspire particulièrement. J’ai vraiment la conviction d’être au bon endroit, comme j’ai cru avoir l’impression de ne pas l’être en vivant à Genève.

Mes priorités du moment

Pour conclure, faisons le point sur mes priorités actuelles.

En considérant que je sors un projet par mois sur mon label Kamînar, je me focalise sur la finition d’un maximum de morceau, histoire d’avoir au plus vite au moins six mois de projets prêts à l’avance, et une idée claire des six mois suivants.

En plus des sorties du label qui bientôt concerneront également d’autres artistes, j’aimerais sortir 2 à 3 morceaux par mois, sous différents noms. J’aimerais expérimenter avec des projets drum & bass, ambient et hip hop, sans tout mettre sous un même nom.

J’expliquerai en détail dans un prochain épisode pourquoi tous ces projets différents, pourquoi différents noms et pourquoi cette fréquence.

En parallèle à tout ça, j’essaie de décrocher des jobs freelance en ligne, sur Upwork et Fiverr.

Enfin, pour développer mon audience, promouvoir ce podcast et mon livre Créateur Prolifique et pourquoi pas décrocher quelques élèves pour du coaching, je fais ponctuellement des live streams sur Instagram. C’est spontané et ça me permet entre autre de préparer au mieux les épisodes de Musicien Millionnaire. Discuter sur ces sujets avec d’autres personnes m’amène à trouver d’autres perspectives et avoir de nouvelles idées. C’est aussi super utile pour adapter le contenu à ce que mon audience désire le plus.

Enfin, ma dernière idée consiste à mener des interviews avec mes artistes préférés en Angleterre, ainsi que des artistes francophones.

J’aimerais expérimenter ça via les live streams sur Instagram et aussi dans ce podcast. Je pense que faire des live streams avec des invités sur Instagram est une excellente stratégie pour toucher gratuitement de nouveaux fans, et donc augmenter les followers, mais surtout créer une connexion directe car les gens nous voient bouger et vivre en live et peuvent interagir avec nous en direct.

En étant en live stream en direct avec un autre utilisateur Instagram, ses followers vont être notifié qu’il ou elle est en live, et un bon nombre va venir voir ce qu’il s’y passe. Ils peuvent alors poser des questions et participer à l’échange.

Écris-moi un e-mail

Présente-toi et fais-moi part de tes questions en m’écrivant à costalsmusic@gmail.com.

Lis mon e-book pour devenir un créateur prolifique et rejoins ma liste e-mail pour télécharger mon premier album et les histoires derrière chaque morceau.

Tu veux aller plus loin?

Propulse ta carrière et fait plus de progrès en 1 an qu’en dix ans – ce fut précisément mon cas après avoir travaillé avec un coach.

Rejoins une communauté de musiciens aussi créatifs qu’ambitieux. J’y offre, entre autre, une session de coaching collective une fois par semaine.

Enfin, si tu es intéressé-e d’écouter ma musique, consulte ma discographie et suis-moi sur Spotify.

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Response

  1. […] pense que c’est relativement simple: il nous suffirait d’imiter les comportements et l’attitude de ceux qui ont déjà accompli ça pour obtenir le même genre de […]

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