Approche

Retrouver la joie et l’enjouement, après le morceau trip hop mélancolique de la veille.

Garder une approche hip hop à la composition/production.
À la base je voulais faire un morceau dans un genre différent, mais finalement on reste assez hip hop. Cela dit à 100bpm, ce qui est assez rapide comme tempo pour du hip hop.

Processus

La boucle mélodique qu’on entend dès le début du morceau a lancé la composition.
Il s’agit d’une boucle home-made, datant de 2017-2019.

En 2020 je crois, j’avais parcouru une centaine de vieux projets pour en extraire les boucles qui me paraissaient intéressantes.
Exportation WAV et classement pour les réutiliser dans d’autres projets.

J’ai fait une bonne partie du boulot hors-ligne, avant de lancer le stream. Levé très tôt, pas assez dormi, recouché.
J’ai commencé à travailler dessus en pensant que je n’allais pas faire long avant d’aller me recoucher ou sortir ou manger.

Mais il y a quand même trois heures en vidéo avec des phases intéressantes.

Sources audio :

• boucle home-made tirée d’un ancien projet
• bass : moi à la guitare acoustique
• moi qui siffle
• moi qui chantonne
• Ableton et autre sample packs

Impressions

Mega content du taff et une relative facilité à le faire.
C’était trop bien d’interagir avec des gens intéressés sur Twitch. Dont un finlandais qui ne fait pas de musique, mais qui s’impliquait dans ma création. Et deux français compositeurs qui étaient là pour la deuxième fois. On a même écouté et commenté le morceau l’un d’eux.

J’adore cette restriction de n’utiliser que de l’audio, et pas de midi, pas d’instruments virtuels.
Ça se rapproche du travail du DJ qui sélectionne ses morceaux, mais de façon plus précise, où je vais dénicher des bouts de morceaux, des boucles, des samples, et les assemble de façon harmonique.

Peut-être même que je préfère cette façon de travailler la composition. En y associant – comme dans ce cas – le jeu de vrais instruments, et l’utilisation de la voix, du corps pour faire office d’instrument (chanter, parler, siffler, fredonner, beatbox, etc).

On pourrait aussi taper sur des objets, taper des mains, et autres parties du corps.

Ce morceau me fait penser aux premiers albums de Sault, et l’album éponyme de Michael Kiwanuka.
Rien d’étonnant puisque c’est le même producteur – Inflo – qui lead ces deux projets.